Lyme et les tiques
Tout le monde le sait : les tiques peuvent transmettre la maladie de Lyme. Mais ce qui est moins connu en revanche, c'est la gravité de cette maladie, et son ampleur qui est largement sous-estimée. Certains auteurs estiment que jusqu'à près de 80% de la population pourrait être porteuse sans le savoir de la bactérie, mais que seulement 12% aurait des symptômes évidents, et pourtant inexpliqués.
Ca ne me paraît pas improbable, car rien que dans mon entourage, et je ne connais pas tant de monde que ça, deux personnes sont atteintes et présentent des symptômes : l'un a été traité de fou, de simulateur et de fainéant pendant 10 ans avant qu'on suppose que ses symptômes, migraines, fatigue, difficultés à se concentrer, perte d'équilibre, étaient dus à une atteinte neurologique réelle, et que finalement, enfin, on lui diagnostique Lyme après plusieurs diagnostiques erronés. L'autre a eu une paralysie faciale unilatérale, comme on peut le voir chez quelqu'un faisant un AVC, et en garde des séquelles. Une troisième personne a été récemment mordue et est sous antibiotiques à haute dose au moment même où j'écris ces lignes.
En France, la maladie de Lyme est passée sous silence. On fait l'autruche, détourne le problème, préfère dire que les gens sont fainéants ou tout simplement fous plutôt que de s'intéresser à eux. Les tests permettant de la dépister sont peu fiables, en partie parce qu'ils ont été développés aux Etats-Unis où la bactérie est différente des souches européennes, parce qu'il y a plusieurs souches de bactéries, et parce qu'en elle-même elle est difficile à détecter car capable d'imiter la structure des cellules de son hôte.
Pourtant, la maladie est bien réelle. Les symptômes sont tellement divers qu'on ne peut pas se baser sur eux seuls pour établir le diagnostique : fatigue, migraines, problèmes de concentration, troubles psychiatriques, maladies auto-immunes, douleurs articulaires, dépression... Elle peut même provoquer des symptômes similaires à ceux d'autres maladies connues, telle que la polyarthrite.
Elle est beaucoup mieux prise en charge chez certains de nos voisins, qui sont plus avancés sur son diagnostique et son traitement...
Ce qu'on sait peu également, c'est que les bactéries responsables de la maladie, les borrélies, peuvent être transmises par d'autres insectes hématophages que les tiques : puces, poux...
De plus... il n'y a pas nécessairement d'hématome ni de rougeur autour d'une morsure lorsque la maladie est transmise, et les symptômes peuvent apparaître longtemps, voire très longtemps, après la morsure. Ainsi certaines personnes ne se souviennent même pas avoir été mordues par une tique.
Egalement... la bactérie pourrait être transmise lors de transfusions sanguines...
La légèreté avec laquelle elle est considérée, en contraste avec la lourdeur de ses conséquences sur la santé et le nombre conséquents de personnes qui souffrent sans que le diagnostique ait été posé, amènera peut-être un jour un nouveau scandale sanitaire.
Ca ne me paraît pas improbable, car rien que dans mon entourage, et je ne connais pas tant de monde que ça, deux personnes sont atteintes et présentent des symptômes : l'un a été traité de fou, de simulateur et de fainéant pendant 10 ans avant qu'on suppose que ses symptômes, migraines, fatigue, difficultés à se concentrer, perte d'équilibre, étaient dus à une atteinte neurologique réelle, et que finalement, enfin, on lui diagnostique Lyme après plusieurs diagnostiques erronés. L'autre a eu une paralysie faciale unilatérale, comme on peut le voir chez quelqu'un faisant un AVC, et en garde des séquelles. Une troisième personne a été récemment mordue et est sous antibiotiques à haute dose au moment même où j'écris ces lignes.
En France, la maladie de Lyme est passée sous silence. On fait l'autruche, détourne le problème, préfère dire que les gens sont fainéants ou tout simplement fous plutôt que de s'intéresser à eux. Les tests permettant de la dépister sont peu fiables, en partie parce qu'ils ont été développés aux Etats-Unis où la bactérie est différente des souches européennes, parce qu'il y a plusieurs souches de bactéries, et parce qu'en elle-même elle est difficile à détecter car capable d'imiter la structure des cellules de son hôte.
Pourtant, la maladie est bien réelle. Les symptômes sont tellement divers qu'on ne peut pas se baser sur eux seuls pour établir le diagnostique : fatigue, migraines, problèmes de concentration, troubles psychiatriques, maladies auto-immunes, douleurs articulaires, dépression... Elle peut même provoquer des symptômes similaires à ceux d'autres maladies connues, telle que la polyarthrite.
Elle est beaucoup mieux prise en charge chez certains de nos voisins, qui sont plus avancés sur son diagnostique et son traitement...
Ce qu'on sait peu également, c'est que les bactéries responsables de la maladie, les borrélies, peuvent être transmises par d'autres insectes hématophages que les tiques : puces, poux...
De plus... il n'y a pas nécessairement d'hématome ni de rougeur autour d'une morsure lorsque la maladie est transmise, et les symptômes peuvent apparaître longtemps, voire très longtemps, après la morsure. Ainsi certaines personnes ne se souviennent même pas avoir été mordues par une tique.
Egalement... la bactérie pourrait être transmise lors de transfusions sanguines...
La légèreté avec laquelle elle est considérée, en contraste avec la lourdeur de ses conséquences sur la santé et le nombre conséquents de personnes qui souffrent sans que le diagnostique ait été posé, amènera peut-être un jour un nouveau scandale sanitaire.
Protéger son chien contre les tiques
Protéger son animal contre les insectes hématophages, tiques et puces notamment, est indispensable. Plusieurs méthodes peuvent être employées, allant des produits chimiques insecticides à des produits plus naturels : comprimés, pipettes, colliers, huiles essentielles, terre de diatomée, médaille « tic-clip ».
Le choix des produits à utiliser est assez personnel, et dépend aussi de la région dans laquelle vous vivez. Les régions du sud de la France, par exemple, ont des problématiques particulières liées aux moustiques, qui nécessite de prendre des dispositions adaptées à ce risque.
Je ne veux pas orienter votre choix et vous invite à faire vos propres recherches sur ce sujet et à demander conseil à votre vétérinaire. Conseil personnel : faites des recherches sur chaque produit qu'on peut vous proposer avant d'envisager de l'utiliser.
Pensez à vous protéger également lors de vos sorties !
Le choix des produits à utiliser est assez personnel, et dépend aussi de la région dans laquelle vous vivez. Les régions du sud de la France, par exemple, ont des problématiques particulières liées aux moustiques, qui nécessite de prendre des dispositions adaptées à ce risque.
Je ne veux pas orienter votre choix et vous invite à faire vos propres recherches sur ce sujet et à demander conseil à votre vétérinaire. Conseil personnel : faites des recherches sur chaque produit qu'on peut vous proposer avant d'envisager de l'utiliser.
Pensez à vous protéger également lors de vos sorties !
Retirer une tique
Plus la tique est retirée tôt, moins il y a de risque d'infection si elle est porteuse de maladies. Il est donc important d'examiner son chien à chaque retour de promenade.
Si vous trouvez une tique, surtout il ne faut RIEN mettre dessus : ça risque de la faire cracher, augmentant significativement le risque de contamination.
Pour la retirer, deux types d'outils existent :
- Une pince à tiques, qui va fonctionner sur le même principe qu'une pince à épiler, son but étant de pouvoir saisir la tique.
- Un crochet tire-tiques dont l'extrémité plate comporte une fente, qui sert à coincer la tique.
Je déconseille les pinces, qui sont peu pratiques à utiliser et comportent un risque : celui de pincer la tique et de la faire cracher.
Les crochets en revanche sont faciles à utiliser. Il suffit de le glisser contre la peau pour coincer la tique dans la fente, sans risque de lui appuyer dessus.
Dans les deux cas, il ne faut pas tirer. Il faut tourner la pince ou le crochet, de préférence en sens inverse des aiguilles d'une montre, paraît-il, comme pour dévisser une vis. La tique lâchera d'elle-même après quelques instants.
Désinfectez bien l'endroit où la tique a mordu, et pendant les prochains jours, surveillez l'apparition de symptômes : rougeurs, hématome, douleur, fièvre... Contactez un vétérinaire en cas de besoin.
Lorsque vous partez en vacances, veillez à toujours emporter un crochet tire-tiques. On n'est jamais trop prudent...
Si vous trouvez une tique, surtout il ne faut RIEN mettre dessus : ça risque de la faire cracher, augmentant significativement le risque de contamination.
Pour la retirer, deux types d'outils existent :
- Une pince à tiques, qui va fonctionner sur le même principe qu'une pince à épiler, son but étant de pouvoir saisir la tique.
- Un crochet tire-tiques dont l'extrémité plate comporte une fente, qui sert à coincer la tique.
Je déconseille les pinces, qui sont peu pratiques à utiliser et comportent un risque : celui de pincer la tique et de la faire cracher.
Les crochets en revanche sont faciles à utiliser. Il suffit de le glisser contre la peau pour coincer la tique dans la fente, sans risque de lui appuyer dessus.
Dans les deux cas, il ne faut pas tirer. Il faut tourner la pince ou le crochet, de préférence en sens inverse des aiguilles d'une montre, paraît-il, comme pour dévisser une vis. La tique lâchera d'elle-même après quelques instants.
Désinfectez bien l'endroit où la tique a mordu, et pendant les prochains jours, surveillez l'apparition de symptômes : rougeurs, hématome, douleur, fièvre... Contactez un vétérinaire en cas de besoin.
Lorsque vous partez en vacances, veillez à toujours emporter un crochet tire-tiques. On n'est jamais trop prudent...